Recherche par auteur : Calveyra, Arnaldo
2 résultats.
Lu par : Manon
Durée : 1h. 12min.
Genre littéraire : Poésie
Numéro du livre : 28321
Résumé:Au départ, il est question d'un ange qui grelotte, blessé peut-être, qui traverse la nuit, le ciel, les arbres, les mots et l'horizon pour revenir à Eleusis. Un long poème en prose dans lequel Arnaldo Calveyra revisite le soleil du jardin et s'aventure dans le champ du miroir, son territoire choisi où l'éphémère des choses entre dans l'éternité des mots.
Lu par : Marie Catherine Covarel
Durée : 3h. 6min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14107
Résumé:Quatrième de couverture : Quand Amadeo Donadieu partit avec une autre femme, me laissant prête pour la noce, ma soeur Ermelinda m'annonça la nouvelle un matin très tôt avant que je me lève. Je suis restée clouée au lit - jusqu'au soir pensais-je - par une forte douleur dans les jambes, puis tout le jour suivant, espérant trouver un soulagement à ma peine. Et ainsi de suite : trente-six ans au lit (si mes comptes sont exacts), entre deux morts comme un plongeur entre deux eaux. " Ainsi s'exprime Aurelia dans l'épitaphe (elle en a la manie) qu'elle dicte à l'une de ses soeurs avant de mourir. On aura compris que le récit d'Arnaldo Calveyra - Le Lit d'Aurelia - est en vérité, une fable. Mais quelle fable que le poète argentin a composée avec cette sorte de lyrisme subtil qui ancre le rêve dans la réalité (à moins que ce ne soit l'inverse) ! Ce récit de la déréliction et du refus - car c'est sa vieillesse qu'en se mettant au lit la jeune Aurelia a décidé d'attendre - se déploie en effet tel un paysage dont l'immobilité est transformée par la quotidienne alternance du clair et de l'obscur. De telle sorte que la si lente mort d'Aurelia demeure, la dernière page tournée, comme un chant de vie et de passion. HUBERT NYSSEN